Samedi 28 novembre. Confinement. Jour 27
Lire l’Apocalypse de saint Jean 22, 1-7.
Moi, Jean, l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations. Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ; ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles. Puis l’ange me dit : « Ces paroles sont dignes de foi et vraies : le Seigneur, le Dieu qui inspire les prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir. Voici que je viens sans tarder. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre de prophétie. »
– Parole du Seigneur.
Au cœur du passage, il y a l’affirmation bouleversante : « Il n’y aura plus de malédiction ! » Oui, l’espérance chrétienne coïncide avec la finale du Notre Père : « Délivre-nous du mal ! » Dieu et le mal ne peuvent pas coexister, nécessairement l’un élimine l’autre. Notre certitude est que Dieu est plus fort que le mal et abolira tout mal.
Prier le psaume 95.
Le chrétien est quelqu’un qui attend la venue du Seigneur. Il ne faut pas dire qu’il viendra et on ne peut pas dire, non plus, qu’il est déjà là. Mais, il vient, il est en train de venir ! D’où le cri du psalmiste : « Venez, crions de joie pour le Seigneur ! »
Marana tha ! Viens, Seigneur Jésus !
Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !
Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur, le grand roi au-dessus de tous les dieux :
il tient en main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui ;
à lui la mer, c’est lui qui l’a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main.